Césarisée comme meilleur espoir féminin pour Les Nuits fauves en 1992, Romane Bohringer affiche une trentaine de titres à sa filmographie, mais ne cache pas un goût plus prononcé pour le théâtre. Invitée dimanche de Philippe Vandel dans l’émission Ceci dit, sur Europe 1, alors la comédienne, qui s'apprête à jouer La Cantatrice chauve à Paris, s'est aussi exprimée sur les récents témoignages d'agressions sexuelles que disent avoir subies de nombreuses actrices.
"Je ne pense pas le croiser dans les couloirs". L'actrice se retrouve bien malgré elle liée à cette actualité car la pièce de Ionesco dans laquelle elle doit jouer se tientau théâtre Le Treizième art, salle détenue par une entreprise fondée par Gilbert Rozon, accusé de multiples agressions sexuelles au Canada. "Je ne le connaissais pas mais je crois qu’il a démissionné comme on dit, donc je ne pense pas le croiser dans les couloirs du théâtre", glisse-t-elle, ironique.
"Si ça peut les faire se tenir tranquilles". Sur un plan plus personnel, l'actrice a précisé n’avoir jamais été victime d'agression ou de harcèlement : "Jamais au grand jamais, grand bien me fasse. En revanche, même si on discute les termes pour savoir comment ça se dénonce, je trouve ça assez extraordinaire que, peut-être aujourd’hui, des gens derrière leur bureau tremblent un peu de peur d’être balancés. Si ça peut les faire se tenir tranquilles, c’est pas mal", conclut la fille de Richard Bohringer.