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Marie Gicquel / Crédit photo : AMAURY CORNU / HANS LUCAS VIA AFP
À l'approche de l'été, on pense forcément aux classiques des beaux jours : la "Lambada", la "Macarena" et bien d'autres. Mais que deviennent leurs auteurs après l'euphorie estivale ? Parviennent-ils toujours à vivre du succès de leur tube des années plus tard ? Europe 1 a posé la question à Patrick Coutin, celui qui "aime regarder les filles".

À l'approche de la saison des bikinis, c'est la même chanson pour le rockeur Patrick Coutin et son tube "J'aime regarder les filles". "Dès que l'été arrive, elle grimpe en flèche. Il y a 300.000 ou 400.000 auditions par mois, ne serait-ce que sur Spotify, Apple Music etc", constate l'artiste. Un titre improvisé lors d'une session d'enregistrement qui s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires à l'été 1981 et a rapporté plus de 500.000 euros cet été là à Patrick Coutin.

Une chanson avec une "vie extraordinaire"

"Ça m'a donné la chance de faire ce que je voulais : de jouer avec les plus grands musiciens du monde, dans les plus grands studios du monde. Celui qui se plaindrait d'avoir écrit 'J'aime regarder les filles', ce serait un menteur", plaisante-t-il. 

Streaming musical, utilisation du morceau pour le cinéma, la télévision et les publicités, Patrick Coutin continue de toucher chaque année des droits d'auteur. "À chaque fois que la Sacem tombe, cela reste une somme quand même assez sympa. On vend toujours des disques avec elle. Elle a une vie extraordinaire, cette chanson", confie le chanteur. Un capital qui permet à Patrick Coutin d'être libre de sortir de nouveaux projets, comme son dernier album, L'homme invisible, en mars dernier.