Valérie Pécresse a publié “Et c'est cela qui changea tout” aux éditions Robert Laffont le 14 novembre 8:00
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Maxime Dewilder , modifié à
La présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, a réagi mercredi au micro d'Europe 1 à la polémique entourant la sortie du nouveau long-métrage de Roman Polanski, "J'accuse". Après avoir lu le témoignage de l'actrice et photographe qui accuse le cinéaste de viol, elle regrette que la Région ait participé au financement du film.
INTERVIEW

Alors que la polémique entourant la sortie et la diffusion sur les écrans du nouveau film de Roman Polanski, J'accuse, se poursuit, Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a livré son sentiment, mercredi soir, sur Europe 1, un témoignage d'autant plus intéressant que la Région a participé au financement du long-métrage. "La Région a financé ce film car Roman Polanski est un excellent cinéaste et que le sujet est très francilien : l'affaire Dreyfus". Mais l'élue a ensuite précisé sa position. "J'ai été bouleversée par le témoignage de la femme qui a accusé Roman Polanski de viol. Même si la présomption d'innocence doit jouer, je dois vous avouer que si c'était à refaire, je ne financerais pas ce film", a-t-elle insisté.

J'accuse en tête du box-office

Au début du mois, Le Parisien publiait le témoignage d'une actrice et photographe française, Valentine Monnier, qui accuse Roman Polanski de l'avoir violée en 1975.

J'accuse, qui traite de l'affaire Dreyfus, conflit social et politique majeur de la fin du 19ème siècle en France, trône en tête du box-office français après une semaine d'exploitation, avec 500.000 spectateurs (501.228 exactement), selon les chiffres de CBO Box Office publiés mercredi. Il s'agit du "meilleur démarrage de sa carrière", assure l'organisme, selon qui le précédent était La neuvième porte (499.344 entrées la semaine de sa sortie en 1999). Les données ne sont toutefois pas disponibles pour les films de Polanski antérieurs à 1995.