Le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker, a jugé très improbable jeudi l'introduction d'une taxe bancaire, un temps envisagée pour aider la Grèce, et appelé à éviter un défaut de paiement du pays qui ne peut être "exclu".
"Je ne pense pas qu'il y aura un accord à ce sujet", a déclaré Jean-Claude Juncker, qui est aussi Premier ministre du Luxembourg, à son arrivée à un sommet des dirigeants de la zone euro à Bruxelles, à propos de l'idée d'une taxe sur les banques pour aider à financer un nouveau programme d'aide à Athènes. Quant à la possibilité d'un défaut de paiement du pays, il a souligné qu'il "fallait tout faire pour l'éviter".