Le "petit noir" se vend moins dans les restaurants. La concurrence des machines à dosettes chez les particuliers lui font de l'ombre. Les restaurateurs doivent donc innover pour continuer à en vendre. Sur les menus sont donc de plus en plus proposés des cafés gourmands. Les consommateurs sont séduits et pour les restaurateurs, l'affaire est intéressante.
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Deux restaurants sur trois. Les restaurateurs plébiscitent le café gourmand. Deux restaurateurs sur trois l'ont adopté pour un succès assuré. Les serveurs sont même briefés afin de ne pas s'arrêter au premier refus du client quand un dessert lui est proposé. "On propose des desserts et quand ils disent 'non, merci, on n'a plus faim', là, on leur propose un petit café gourmand", explique à Europe 1 Fabrice qui tient une brasserie à Paris. "On a une moyenne de 50%, soit un café gourmand toutes les deux tables", se réjouit-il.
Un bon bénéfice pour le restaurateur. Si le café gourmand séduit les consommateurs, c'est qu'il est moins cher qu'un dessert et permet en plus d'avoir un expresso, pour lutter contre l'envie de sieste du début d'après-midi.
Et pour les restaurateurs, l'affaire est juteuse. Lazare, restaurateur, reconnaît que le café gourmand "fait monter le chiffre d'affaires" et qu'il préfère vendre ça que des desserts. Il vend son café gourmand à 7 euros. Dans le détail, un café ne coûte que quinze centimes. À cela, il ajoute trois petites pâtisseries et le tour est joué. Le total de la préparation ne lui coûte que deux euros. C'est cinq euros de bénéfice alors qu'un dessert ne lui en rapporte que trois.
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