Qui veut la peau des bols bretons ?

Le faïencier qui fabrique les traditionnels bols à oreille est victime de la concurrence chinoise.
Oublié au fond du placard ou en bonne place sur la table du petit-déjeuner tous les matins, il est dans toutes les cuisines. Mais le bol à oreilles en faïence breton souffre de la concurrence asiatique. Le dernier fabriquant quimpérois de bols a été placé en redressement judiciaire et cherche un repreneur.
Le bol en faïence contre le bol chinois
HB Henriot revendique l'invention du bol à oreilles. Mais après avoir connu un fort essor, dès 1936, grâce aux congés payés, le bol à liseré bleu doit désormais faire face à des modèles fabriqués en Asie et vendus moins cher. Les coûts de production du modèle en faïence et entièrement peint à la main sont en effet plus élevés que pour des modèles où un simple autocollant est aposé.
A Quimper, personne ne veut voir disparaître ce symbole. La mairie qui a déjà acheté une partie des locaux tient à garder ce savoir-faire local. "On ne va pas se lamenter sur l'effondrement du marché. On compte bien trouver un repreneur qui relance cette activité. C'est une priorité", assure à Europe1.fr Marc Andro, vice-président de Quimper Communauté en charge du développement économique.
Un Quimperois pour en sauver un autre ?
Plusieurs candidats pourraient se manifester, dont Armor Lux , entreprise de confection, elle aussi quimpéroise. Mais pour le moment le local de l'étape ne confirme pas la rumeur et se laisse le temps d'étudier le dossier.