"Nous allons préciser nos propositions dans les deux prochains jours". Alexis Tsipras a fait une intervention remarquée mercredi, devant le Parlement européen à Strasbourg. Le Premier ministre prenait la parole au lendemain d'un sommet de l'Union européenne, qui n'a pas débouché sur un accord.
Sa déclaration. "Nous ne voulons pas faire supporter la charge de la dette grecque sur les contribuables européens. Nous souhaitons un accord qui nous montre une possibilité de sortir de la crise, avec des réformes et un meilleur partage du fardeau. La Grèce est devenue un champ d'expérimentation de l'austérité. Le peuple grec a fait des efforts plus lourds que n'importe quel autre pays, l'expérience a échoué. Les 10% des citoyens grecs les plus riches n'ont pas été frappés par l'austérité. Le fardeau doit être partagé par ceux qui peuvent payer, pas ceux qui ont déjà payé", a déclaré le chef du gouvernement hellène, érigeant en "priorité la lutte contre l'oligarchie".
L'intervention a suscité des réactions contrastées. La moitié de l’hémicycle a applaudi, une grosse partie a hué. Mais une chose est sure, elle a été remarquée :
Un collaborateur européen à Strasbourg : "on avait pas vu autant de curieux aux balcons ici depuis la venue du Pape" pic.twitter.com/FTmmXakP3G
— Yani Khezzar (@YaniKhezzar) 8 Juillet 2015
Au Parlement européen, @Pablo_Iglesias_ et moi accueillons chaleureusement @atsipras ! #Grèce#Tsipraspic.twitter.com/rOuvdIfwqu
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 8 Juillet 2015
Tsipras applaudi par l'extrême gauche et par l'extrême droite au Parlement Europeen
— Nadine Morano (@nadine__morano) 8 Juillet 2015