Publicité
Publicité

Actifs, agriculteurs, retraités... Qui sont les gagnants et les perdants d'une absence de budget 2025 ?

Baptiste Morin, édité par Gauthier Delomez / Crédits photo : Thibaut Durand / Hans Lucas . 1 min

Europe 1 13h

Céline Géraud

Certains Français la redoutent, d'autres l'attendent de pied ferme : la censure du gouvernement de Michel Barnier, qui pourrait intervenir mercredi, peut empêcher le vote du budget 2025 et avec lui les mesures qui doivent entrer en vigueur au 1er janvier. Europe 1 fait le point sur les gagnants et les perdants d'une absence de vote du budget.

L'absence de vote du budget 2025, en cas de censure du gouvernement Barnier, peut être une bonne ou une mauvaise nouvelle pour les Français. D'abord, les principaux perdants seraient les actifs : sans budget, le barème de l'impôt sur le revenu ne sera pas recalculé pour tenir compte de l'inflation. Mécaniquement, près de 400.000 personnes deviendront donc imposables, et celles et ceux qui paient déjà devront payer davantage.

Incertitude économique

Les agriculteurs sont les autres perdants d'une absence de budget. La profession attend effectivement des mesures de simplification du projet de loi d'orientation agricole. Aussi, l'immobilier fait partie des perdants. Le secteur tablait, entre autres, sur l'élargissement du prêt à taux zéro pour relancer la machine. Enfin, les entreprises au sens large ne profitent pas de cette situation : la dissolution a démontré à ceux qui en doutaient que l'économie déteste l'incertitude.

La suite après cette publicité

Indexation au niveau de l'inflation

Au rang des gagnants, figurent les retraités. Le code de la Sécurité sociale prévoit l'indexation de leur pension sur l'inflation, alors que le projet de loi de finances tablait sur des économies. Cette indexation avait été reportée au 1er juillet pour l'ensemble des retraités.

La suite après cette publicité

En parallèle, les hauts revenus échapperaient à une contribution exceptionnelle, tout comme les plus grosses entreprises du pays. Avec une mention spéciale pour l'aérien et le transport maritime qui devaient voir leur fiscalité augmenter plus sensiblement encore.

Publicité
Publicité