Transavia passe à l’étape suivante. La présidente et directrice générale de la filiale à bas coûts du groupe aéronautique Air France, Nathalie Stubler, affiche au micro d’Europe 1 son ambition de se développer. L’entreprise annonce vouloir récupérer les destinations des compagnies françaises qui ont disparu du paysage du transport aérien, notamment celles d’Aigle Azur.
"Nous avons déjà des routes au départ de Nantes et Lyon vers l’Algérie, donc Transavia se positionnera pour obtenir ces droits de trafic des autorités", affirme la dirigeante. "Nous sommes davantage intéressés par le réseau d’Aigle Azur, car XL Airways est une compagnie long-courrier", précise-t-elle. La compagnie a fait voyager 6 millions de passagers de janvier à septembre 2019, soit une évolution de 10%.
Cette annonce intervient à peine une semaine après que Transavia a obtenu l’abandon du quota de 40 avions qui l’empêchait de se développer. Cette limitation avait été établie dans un accord de 2014 afin de limiter le transfert d’activité d’Air France-KLM vers la compagnie low-cost, à la suite d’une très longue grève.
"On va maintenant pouvoir écrire le tome 3 de l’histoire de Transavia", s’enthousiasme Nathalie Stubler, qui reste cependant discrète sur les nouvelles destinations à venir. "En général, nous annonçons les destinations au moment où nous les mettons à la vente", précise-t-elle.
La directrice générale se félicite aussi des très bons résultats de Transavia France, rappelant que le transporteur dispose d’"un modèle très solide économiquement" malgré les lourdes charges souvent accusées de plomber le secteur de l’aérien. "La compagnie a fait voyager 6 millions de passagers de janvier à septembre 2019, soit une évolution de 10%", souligne-t-elle.