"Nous devons apporter des commandes" à Alstom, qui projette la fermeture de son site de Belfort, a indiqué lundi après-midi le président François Hollande lors de la visite d'un organisme de formation dans les Yvelines.
"Défendre notre industrie". "Il faut se mobiliser aussi pour défendre notre industrie (...) Quand il y a de grandes filières qui doivent être soutenues, nous devons nous engager. En ce moment, c'est le cas pour la filiale ferroviaire avec Alstom", a-t-il dit devant des stagiaires et formateurs de l'Ifocop, l'organisme de formation situé à Montigny-le-Bretonneux.
"Ce que j'ai fait pour Alstom a l'étranger, Alstom doit aussi le faire pour la France". "Alstom, chaque fois que je me déplace à l'étranger, dans les plus grands pays émergents ou les pays développés comme les États-Unis, Alstom signe des contrats", a-t-il ajouté. "Ce que j'ai fait pour Alstom a l'étranger, Alstom doit aussi le faire pour la France. Mais nous devons apporter des commandes et c'est le rôle de l'ensemble des acteurs publics, régions entreprises de transports, SNCF, RATP, dans le cadre des accords qui existent et qui doivent être respectés, d'apporter de la commande", a-t-il précisé.
Alstom a annoncé la semaine dernière le transfert d'ici fin 2018 de la production de trains et du bureau d'études de Belfort vers son site de Reichshoffen (Alsace), en précisant que les 400 salariés concernés, sur les 480 de Belfort, se verraient proposer un reclassement.