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Amende requise contre Leclerc : le groupe va saisir la Cour de Justice de l'UE

Europe1 .fr - Mis à jour le . 1 min
Le groupe dénonce "l'acharnement" des pouvoirs publics.
Le groupe dénonce "l'acharnement" des pouvoirs publics. © JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP

Le gouvernement, qui accuse Leclerc de passer par l'étranger pour abuser de ses fournisseurs, réclame au groupe une amende de 117,3 millions d'euros. 

Le groupe E. Leclerc a annoncé lundi son intention de saisir la Cour de justice de l'Union européenne pour dénoncer "l'acharnement" des pouvoirs publics français qui lui réclament plus de 200 millions d'euros pour des pratiques commerciales jugées illégales.

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Depuis dimanche, Bercy exige le paiement d'une nouvelle amende de 117,3 millions d'euros qui s'ajoute aux 100 millions d'euros que le ministère des Finances réclame au groupe depuis un an, accusant le géant de la distribution de passer par l'étranger pour contourner la loi française sur les négociations commerciales.

Leclerc dénonce "l'acharnement des pouvoir publics"

"Devant l'acharnement des pouvoirs publics français (assignations judiciaires, perquisitions, auditions multiples en commission d'enquête parlementaire...) le groupement des Centres E.Leclerc confirme qu'il instruit une saisine de la Cour de Justice de l'Union européenne", indique Leclerc dans un communiqué.

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Bercy a annoncé dimanche soir avoir assigné quatre entités du groupement E.Leclerc devant le tribunal de commerce, accusant l'entreprise d'avoir fait pression indûment sur ses fournisseurs via Eurelec, sa centrale d'achat implantée en Belgique pour obtenir "des baisses de tarifs très importantes, sans aucune contrepartie".

Depuis la mise en place d'Eurelec en 2016, le mouvement E.Leclerc "délocalise chaque année une part plus importante de ses négociations commerciales en Belgique", accuse le ministère.

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Et une attitude "discriminatoire"

Leclerc estime que ces reproches "contreviennent à la législation européenne qui a pour but de favoriser ces échanges et d'encourager ces partenariats", qualifiant l'attitude des pouvoirs publics français de "discriminatoire".

En juin 2018, Bercy avait déjà assigné le Galec, principale centrale d'achat du groupe, devant le tribunal de commerce de Paris, lui réclamant 108 millions pour avoir imposé des prix moins chers à une vingtaine de fournisseurs, hors des contreparties prévues par leurs contrats. La justice doit encore se prononcer.