Le spécialiste du nucléaire Areva a annoncé mardi qu'il allait supprimer 2.700 postes en France d'ici à 2017, conformément à l'objectif de 3.000 à 4.000 suppressions de postes annoncé en avril, du fait des départs déjà enregistrés depuis le début de l'année.
Aucun départ contraint. Le groupe a précisé à l'AFP qu'il avait déjà enregistré 800 départs depuis le début de l'année, hors plan de suppression d'emploi (PSE). Areva qui emploie 44.000 salariés, dont les deux tiers en France, s'est engagé à ne procéder à aucun départ contraint.
Deux délégués syndicaux interrogés par l'AFP, destinataires des documents remis officiellement mardi au Comité central d'entreprise (CCE), évoquaient pour leur part un total de 2.550 suppressions de postes d'ici deux ans. Ce nombre "ne tient pas compte des postes déjà vacants et des créations à venir", a précisé à l'AFP Philippe Launay (FO).
Après une perte record de 4,8 milliards d'euros en 2014, Areva avait annoncé en avril ce plan de restructuration, qui prévoit d'ici à 2017 quelque 6.000 suppressions d'emplois dans le monde, dont 3.000 à 4.000 en France.