Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, a appelé mardi le gouvernement à faire "des gestes forts" sur l'assurance chômage en "validant l'accord" trouvé fin avril pour les intermittents du spectacle, au lendemain du refus du Medef de toute hausse de cotisations.
Le Medef "fait ce qu'il veut". "Il faut que le gouvernement soit un peu plus ferme, par exemple en validant (...) l'accord unanime qui a été passé pour les intermittents du spectacle", a dit Philippe Martinez sur RMC-BFMTV. Le gouvernement doit "tape(r) du poing sur la table" face à un Medef "qui fait ce qu'il veut".
Lundi, le Medef a décidé de ne pas autoriser ses négociateurs pour l'assurance chômage à discuter d'une hausse de cotisations patronales, une décision qui acte, selon les syndicats, l'échec des discussions, avant la dernière séance jeudi.
Logique "ultralibérale". "L'État va devoir reprendre le bébé et traiter la question des intermittents", a de son côté estimé mardi Jean-Claude Mailly, leader FO, sur France 2. "En plantant la négociation, le Medef plante aussi la question des intermittents", a-t-il ajouté, dénonçant la logique "ultralibérale" du Medef et son "durcissement".