La voiture de luxe américaine par excellence fait son retour. Cadillac passe à l'électrique pour attaquer le marché européen. Un évènement pour les amoureux de l'automobile qui marque le retour du groupe General Motors après sept années d'absence depuis la vente d'Opel au groupe PSA, désormais Stellantis. Un retour qui n'a pas pour objectif d'inonder le marché. Une stratégie mûrement réfléchie.
General Motos choisit la France pour son retour, car elle est un marché porteur où la progression du 100 % électrique est la plus importante ces derniers mois. Il est donc logique pour le groupe automobile de s'installer dans l'Hexagone, où la batterie devrait être la norme en 2035. De plus, Cadillac est une marque reconnue et appréciée en Europe.
Une approche d'image
"Quand Cadillac était encore distribuée en Europe, l'idée n'était pas de faire des grands scores, mais de pouvoir surfer sur l'idée que Cadillac est en vente en Europe, c'est une marque de luxe, une marque reconnue et appréciée des Européens. Donc l'idée pour Cadillac est certainement de refaire un petit peu le même coup, d'avoir cette approche d'image", explique Bertrand Rakoto, directeur du conseil automobile chez Ducker et Carlisle, cabinet basé à Detroit, tout comme General Motors.
Ce retour prendra la forme du Lyrig, un SUV de cinq mètres, presque trois tonnes, et annonçant une autonomie de 530 km, l'équivalent d'un Paris-Lyon. Dans un premier temps, il sera vendu uniquement en ligne. Pas de prix annoncé à ce stade mais en Suède, par exemple, il faut débourser environ 80.000 euros pour s'offrir le luxe à l'américaine. Autre preuve que le constructeur entend s'installer durablement en France, un centre "Cadillac City" ouvrira cette année à Paris.