Et si les géants de la technologie devenaient les constructeurs automobiles de demain ? Cela devient du moins une tendance de fond qui arrive après plusieurs partenariats comme avec Renault et Google ou entre Stellantis et Amazon. Désormais, des entreprises technologiques investissent le secteur automobile avec de grandes ambitions. Les deux derniers exemples en date confirment cette tendance.
Il y a d'abord Samsung, deuxième fabricant de smartphones dans le monde, qui annonce pour 2026 une batterie révolutionnaire. Le géant sud-coréen promet qu'elle permettra de recharger une voiture électrique en 9 minutes et aura une durée de vie record. Et puis, il y a Xiaomi, le groupe électronique chinois qui vient lui de lancer sa première voiture. Une berline dont 100.0000 exemplaires ont été commandés en 48 heures.
>> LIRE AUSSI - Concurrence : l'UE durcit les règles pour six géants de la tech
Une évolution du marché
Ces deux nouveaux venus profitent des évolutions du marché. "L'arrivée du véhicule électrique a pour tendance de faire sauter le verrou du véhicule thermique et du coup, cela ouvre la possibilité pour de nouveaux acteurs de regarder un marché mondial de plus de 90 millions de véhicules qui est beaucoup plus ouvert aujourd'hui qu'il ne l'était il y a quelques années", explique à Europe 1, Guillaume Crunelle, responsable des activités automobiles au cabinet Deloitte.
Mais réussir à fabriquer une voiture en masse en parvenant à se différencier, ce n'est pas donner à tout le monde. Apple vient de renoncer à son projet, après pourtant 10 ans de travaux, 2.000 salariés mobilisés et une somme proche des 10 milliards de dollars dépensés dans le vent.