Un accord entre le constructeur français PSA et l'iranien Iran Khodro va être signé jeudi à Paris, sous l'égide du président iranien Hassan Rohani et du Premier ministre Manuel Valls, afin de constituer une coentreprise marquant le retour de Peugeot-Citroën en Iran.
Les premiers véhicules pour 2017. Cet accord prévoit que la coentreprise produira à terme 200.000 véhicules par an avec l'utilisation de pièces fabriquées localement. La production des premiers véhicules est prévue dès 2017, selon cette source.
Un nouveau marché à conquérir. Sous la pression des sanctions occidentales contre le programme nucléaire controversé de la république islamique, PSA a quitté l'Iran en 2012, un coup dur pour ce constructeur alors que le pays était à l'époque son deuxième débouché en volume après la France. Avec la levée progressive de sanctions contre l'Iran dans la foulée de l'accord nucléaire signé en 2015, ce marché aiguise les appétits des industriels, en particulier dans le domaine du transport. L'Iran est en effet considéré comme l'un des marchés automobiles les plus prometteurs au monde : le taux d'équipement y est inférieur à 100 voitures pour 1.000 habitants, six fois moins que dans l'Union européenne, et ses consommateurs y sont non seulement solvables mais aussi friands de modèles bien équipés.