Alors que s'ouvre cette semaine le Mondial de l'auto à Paris, les constructeurs automobiles s'inquiètent : le budget 2025 prévoit de durcir le malus CO2. Avec le durcissement des malus. 40% des Peugeot 208 seraient concernées, contre 13 % cette année. Ce sera même neuf Dacia Sandero sur dix. Le montant moyen du malus passera d'environ 800 euros cette année à 1.500 euros en 2025. Dur à encaisser pour un secteur déjà dans le rouge, avec en plus la certitude que ses taxes vont régulièrement augmenter, alerte Xavier Horent, directeur général de l'association Mobilians.
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Un malus qui ne cesse d'augmenter
"Le calcul est relativement simple c'est une multiplication par trois et demi en termes de recettes fiscales dès l'année prochaine en 2025, c'est-à-dire un peu plus de deux milliards d'euros. Et puis, ainsi de suite chaque année, un milliard d'euros à peu près de plus par an", détaille-t-il au micro d'Europe 1.
Autre exemple concret, selon l'étude menée par Mobilians, un Renault Captur verrait son malus grimper de 350 à 695 euros l'an prochain. Enfin, le plafond du malus ne cesserait d'augmenter. Fixé à 60.000 euros, il cible avant tout les voitures thermiques les plus sportives. Il augmentera de 10.000 euros tous les ans jusqu'en 2027.