Le groupe BPCE, qui chapeaute les réseaux Banque Populaire et Caisse d'Épargne, souhaite se séparer de 400 agences, a-t-elle annoncé mardi. Le deuxième groupe bancaire en banque de détail en France veut en effet réduire son réseau d'agences dans le cadre d'un plan d'économie d'un milliard d'euros.
Selon le président du directoire, François Pérol, elles sont actuellement au nombre de 3.300 "points de vente" pour Banque Populaire et 4.200 pour Caisse d'Épargne. La réduction du réseau de points de vente doit se faire via des regroupements d'agences géographiquement proches, particulièrement en zone urbaine.
Le non-remplacement des départs à la retraite privilégié. En termes d'emploi, cela se traduira par une baisse du nombre de salariés : François Pérol s'attend à 11.000 départs - à la retraite ou liés à la rotation naturelle des effectifs - dans les années à venir au sein des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne et au remplacement d'un peu moins de deux départs sur trois.
Les annonces faites mardi sont les prémices du futur plan stratégique 2018/2020, qui sera présenté à la fin de l'année. "Notre plan stratégique 2018/2020 devra nous permettre de saisir l'opportunité du digital et de mieux utiliser les nouvelles technologies que nos concurrents", a expliqué François Pérol, mardi, lors d'une conférence de presse.
Développement du volet numérique. Le groupe veut, entre autres, tailler dans ses dépenses principalement au sein de BPCE, à hauteur de 750 millions d'euros, grâce entre autres à la rationalisation de son organisation et de ses achats. Dans le cadre de cette feuille de route, BPCE compte s'appuyer sur le numérique pour améliorer sa relation avec les clients.