Publicité
Publicité

Brexit : "S'il vous plaît, dépêchez-vous !" lance le patron de PSA

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
Le groupe possède plusieurs usines au Royaume-Uni (photo d'illustration).
Le groupe possède plusieurs usines au Royaume-Uni (photo d'illustration). © ERIC PIERMONT / AFP

"Quoi qu'il en soit, ce dont nous avons besoin c'est de clarté et nous nous adapterons parce que nous sommes agiles", a déclaré Carlos Tavares mercredi. 

Le patron du constructeur automobile français PSA a réclamé mercredi de la clarté et des décisions rapides au nouveau Premier ministre britannique Boris Johnson concernant la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. Concernant le Brexit, "ce dont nous avons besoin maintenant c'est de clarté", a déclaré Carlos Tavares, lors d'une conférence avec des analystes pour présenter les résultats semestriels du groupe.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Boris Johnson, qui va prendre possession mercredi du 10, Downing Street, a promis mardi une sortie de l'Union européenne le 31 octobre, mais il reste à savoir s'il pourra obtenir les concessions qu'il réclame de Bruxelles. "Un accord (avec Bruxelles), pas d'accord, un Brexit doux, un Brexit dur : quoi qu'il en soit, ce dont nous avons besoin c'est de clarté et nous nous adapterons parce que nous sommes agiles", a affirmé Carlos Tavares.

"Quelque chose de mauvais arrivera"

"La seule chose que nous avons à dire, c'est 's'il vous plaît, dépêchez-vous!'", a ajouté le patron du deuxième constructeur européen , qui a racheté Opel Vauxhall en 2017 et possède plusieurs usines au Royaume-Uni. "Les décisions sont suspendues, et si on suspend indéfiniment les décisions, à un moment quelque chose de mauvais arrivera", a-t-il dit.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Mais, selon lui, une sortie de l'UE "sans accord" avec Bruxelles "ne peut être envisagée". "Ce serait bien sûr très mauvais pour le Royaume-Uni, très mauvais pour l'Europe, très mauvais pour chacun d'entre nous", a-t-il affirmé.

Cet article vous a plu ? Vous aimerez aussi...
Recevoir la newsletter Économie
Plus d'articles à découvrir