Budget 2026 : le gouvernement va proposer la fusion ou la suppression d'«un tiers des agences et opérateurs» de l'État
Invitée dans Le Grand Rendez-vous Europe 1-CNews-Les Échos, la ministre chargée des Comptes publics, Amélie de Montchalin, annonce que le gouvernement va proposer, dans le cadre du vote du budget 2026, qu'"un tiers des agences et des opérateurs (de l'État) qui ne sont pas des universités, soient fusionnés ou supprimés".
Le gouvernement à la recherche de 40 milliards d'euros d'économies. Invitée dans Le Grand Rendez-vous Europe 1-CNews-Les Échos, la ministre chargée des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a dressé les pistes du gouvernement pour parvenir à réduire la voilure. Et formulé une annonce en particulier au micro de Jacques Serais : "Nous allons, d'ici à la fin de l'année, proposer dans le budget (2026) qu'un tiers des agences et des opérateurs (de l'État) qui ne sont pas des universités soient fusionnés ou supprimés."
"Moins d'emplois publics à la clé"
Par ce biais, "nous réduisons notre complexité, nous remettons un État plus fort, plus efficace sur le terrain", poursuit la ministre. "On va faire des économies de fonctionnement. On rapprochera des équipes, donc il y aura moins d'emplois publics à la clé", souligne-t-elle sur Europe 1, précisant que 180.000 personnes travaillent actuellement dans ces agences ou opérateurs, "plus que de gendarmes dans le pays", appuie Amélie de Montchalin.
Quels agences et opérateurs pourraient donc être concernés ? "Je ne viens pas sur votre plateau pour dire 'Vous voyez, j'ai ma tête de turc, j'ai celui-là que je vais couper à la tronçonneuse'. Le but, c'est de dire 'Oui, l'État fait des efforts aujourd'hui, reprend le contrôle sur sa masse salariale, sur ses dépenses de fonctionnement, va faire du ménage dans ce qui est notre organisation', parce que les Français le demandent", répond la ministre ce dimanche 27 avril.
Et Amélie de Montchalin de considérer que "l'argent que nous gérons tous les jours, c'est celui des Français. On a un devoir de rigueur, de sérieux, on doit rendre des comptes, et donc faire tout ce travail d'organisation efficace, et de supprimer ce qui est inutile ou ce qui coûte aujourd'hui trop cher".