La situation s'améliore dans les stations service. 1:37
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Guillaume Dominguez, édité par Ophélie Artaud
La situation continue de s'améliorer dans les stations-service. Europe 1 s'est rendue dans l'une d'entre elles, en région parisienne, et a rencontré des automobilistes soulagés de pouvoir faire leur plein à la veille des vacances de la Toussaint. Quant à la grève, elle se poursuit dans seulement deux raffineries.

L'amélioration se confirme dans les stations-service. Le mouvement de grève dans les raffineries donne des signes d'essoufflement. Une grève maintenue jusqu'à vendredi prochain sur le site TotalEnergies de Gonfreville, en Normandie. Autre blocage maintenu, sans précision de date, celui de Feyzin, dans le Rhône. Moins de 17% des stations-service sont en situation de pénurie. Tout va rentrer dans l'ordre dans les prochains jours. Les Français peuvent partir confiants, dit Élisabeth Borne ce vendredi matin dans Libération. Et à la veille des vacances de la Toussaint, certains n'ont pas attendu pour prendre leurs précautions. Europe 1 s'est rendue dans une station de la région parisienne.

Soulagement

"J'ai vu qu'il y avait du gazole, donc j'en ai profité pour faire mon plein." Après trois stations-service fermées, Justine peut enfin souffler. Elle sait qu'elle va pouvoir partir pour les vacances. "On avait prévu de partir pour mon anniversaire. On voyait la situation qui commençait à empirer et que mon réservoir commençait à descendre de plus en plus. Je savais que je ne pourrais pas faire l'aller jusqu'à Étretat. Et là, comme j'ai vu qu'il y avait du gazole, je me dis 'c'est bon, je vais faire le plein et je vais pouvoir partir sereinement'. Je suis soulagée."

Soulagement aussi à la pompe voisine. José remplit le réservoir de son monospace. Ce père de famille craignait lui aussi de ne pas pouvoir partir. "C'est un soulagement parce que je pars en vacances dimanche et là, c'est bon, je peux faire 600-700 kilomètres." Et même à 2,66 euros le litre de gazole, comme beaucoup, José a confié à Europe 1 ne pas compter en ce moment pour faire le plein. "Les prix, c'est un deuxième paramètre aujourd'hui, on a besoin de rouler, on prend les prix qu'il y a."

S'il s'est assis sur le prix du carburant, José veut rester prudent. Question kilométrage, pour les vacances, plus question de parcourir plus de 1.000 kilomètres pour se rendre en Espagne. Ce sera la Normandie, à 200 kilomètres de Paris.