Une femme à la tête d'Orange. Christel Heydemann, nommée directrice générale du groupe fin janvier, prend ses fonctions ce lundi. Elle succède à Stéphane Richard, qui avait annoncé son départ après sa condamnation dans l'affaire Bernard Tapie - Crédit Lyonnais. Et, elle a du pain sur la planche.
Des dossiers sensibles
La polytechnicienne de 47 ans ne va pas perdre de temps. Elle parlera aux salariés d'Orange dès ce début de semaine pour se présenter. Puis, elle ira très vite sur le terrain, dans l'Est, en boutique, sur une plateforme d'appels et sur un déploiement de la fibre.
"Sa priorité, ce sont les salariés", dit-on en interne, plutôt optimiste quant au fait que la greffe puisse prendre rapidement. D'ici quelques semaines, Christel Heydemann présentera sa feuille de route. Mais quelques dossiers sensibles se trouvent déjà sur le bureau de la nouvelle directrice générale d'Orange : la fin annoncée du réseau cuivre remplacé par la fibre, alors que quelques 20 millions de français et d'entreprises dépendent toujours du réseau historique, mais aussi la guerre en Ukraine et l'après-Covid.
Se tourner vers l'avenir avec la cybersécurité
"Elle arrive après 2 ans de pandémie qui ont mis un couvercle sur beaucoup de sujets", confie un représentant syndical. Christel Heydemann devra notamment clarifier le positionnement d'Orange Bank, qui ne décolle pas, et devra se tourner vers l'avenir avec la cybersécurité sur laquelle le groupe investit beaucoup via sa filiale Orange Cyberdéfense.