C'est une première, Orange sera le seul opérateur télécom en charge de ces Jeux olympiques. Jusque-là, pour les Jeux olympiques, plusieurs opérateurs étaient mis à contribution. Une pression pour l'entreprise et tout doit être prêt pour le jour J. Sur le site olympique des Invalides, qui accueillera les épreuves de tir à l'arc, ainsi que les départs du contre-la-montre de cyclisme et l'arrivée des marathons, les gradins ne sont pas encore aux couleurs de Paris 2024, mais les antennes et les câbles sont bien là.
"On a dimensionné le réseau pour que ça marche
De quoi assurer les connexions qui serviront aux journalistes qui commenteront les épreuves de tir à l'arc, au contrôle des billets des spectateurs ou encore au chronométrage des épreuves : "Là, on fait face au pont Alexandre III donc si vous regardez, vous allez voir une antenne mobile", explique Jean-François Fallacher, directeur général d'Orange France. "On a obtenu bien sûr les autorisations des différents pouvoirs publics. Et puis, tout le câblage fixe, des centaines de kilomètres de câbles, vont être concentrés dans un nœud de réseau qui se trouve sous nos pieds, connecté aux 120 autres sites olympiques pour constituer un réseau spécifique".
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Spécifique et sécurisé, les cyberattaques sont évidemment un risque anticipé par Orange, tout comme les besoins de connexions des 8.000 spectateurs attendus à chaque épreuve. Le réseau tiendra, promet Pierre-Louis de Guillebon, directeur général d'Orange Events : "C'est dimensionné pour aller télécharger son billet, pour envoyer des photos, se géolocaliser. Ce n'est pas dimensionné pour que tout le monde fasse en même temps de la télé en 4K, mais on a dimensionné le réseau pour que ça marche".
Et pour Orange, la meilleure nouvelle pendant ces Jeux, ce serait que l'on ne parle pas d'eux. Cela voudra dire qu'il n'y aura eu aucun problème.