Le protocole sanitaire invitera les entreprises à définir "un nombre minimal" de jours de télétravail par semaine, tandis que dans la fonction publique les administrations devront mettre en place une organisation permettant deux à trois jours de télétravail par semaine, a annoncé le gouvernement jeudi.
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Dans la fonction publique, "chaque fois que cela pourra être concilié avec les nécessités du service, les administrations définiront dès la semaine prochaine une organisation du travail permettant deux à trois jours de télétravail par semaine", a déclaré le Premier ministre Jean Castex lors d'une conférence de presse organisée au lendemain de l'intervention d'Emmanuel Macron sur la crise sanitaire.
Les entreprises en zones de couvre-feu particulièrement concernées
De son côté, Élisabeth Borne, la ministre du Travail, a annoncé que le protocole sanitaire demandera aux entreprises, "tout particulièrement à celles qui sont dans les zones où s'appliquent le couvre-feu, de définir un nombre de jours minimal de télétravail par semaine pour les postes qui le permettent". Il leur sera également demandé "dès la semaine prochaine" d'étaler "les horaires d'arrivée et de départ au travail". Les modalités de mise en œuvre du télétravail "doivent faire l'objet d'un dialogue social au sein des entreprises", a-t-elle rappelé.
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Les organisations syndicales et patronales, réunies dans la matinée par la ministre, devront faire leurs observations d'ici la fin de la journée au sujet du protocole, avant que sa nouvelle mise à jour ne soit publiée vendredi. Le protocole actuel impose le port du masque pour les travailleurs, y compris en extérieur. Le télétravail est "recommandé". Emmanuel Macron a préconisé mercredi soir "deux à trois jours de télétravail par semaine" dans les entreprises où cela est possible, pour "réduire un peu la pression collective".