La Commission européenne a annoncé mercredi qu'elle approuvait un prêt garanti par l'Etat français de cinq milliards d'euros pour le groupe automobile Renault afin de limiter l'impact économique de la pandémie de coronavirus. Le 24 avril dernier, le ministre français de l'Economie, Bruno Le Maire, avait annoncé que ce prêt était à l'étude. Il devrait aider Renault à "obtenir les liquidités dont il a besoin urgemment pour faire face aux conséquences économiques de la pandémie de coronavirus", a déclaré la vice-présidente de la Commission européenne, Margrethe Vestager, chargée de la concurrence, dans un communiqué.
La Commission européenne plus flexible
"Nous avons coopéré étroitement avec la France pour que ce soutien soit mis en place aussi rapidement et efficacement que possible dans le cadre des règles européennes de la concurrence", a ajouté Margrethe Vestager.
En temps normal, les règles européennes sur les aides d'Etat sont très strictes et la Commission européenne ne délivre son feu vert qu'au compte goutte : l'idée est en effet de ne pas subventionner à tord et à travers des entreprises peu viables aux dépens d'autres plus compétitives.
L'ESSENTIEL CORONAVIRUS
> Combien de décès à domicile faut-il ajouter à l’épidémie ?
> À quoi sert AlloCOVID, la plateforme téléphonique qui utilise l'intelligence artificielle ?
> Pourquoi il va falloir attendre avant de trouver des masques dans les pharmacies
> Coronavirus : le vaccin ROR peut-il être dangereux pour les enfants ?
> Ces plateformes qui aident à trouver un emploi pendant le confinement
Mais depuis l'éruption de la pandémie de coronavirus et le confinement qui s'en est suivi mettant à l'arrêt des pans entiers de l'économie dans l'UE, la Commission européenne a décidé de se montrer beaucoup plus flexible afin de ne pas menacer l'existence des entreprises et les emplois qui en dépendent.