Les villes ayant accueilli des matches de la Coupe du monde de rugby telles Nantes, Nice, Lyon et Saint-Etienne, ont bénéficié d'une "bonne fréquentation" hôtelière et para-hôtelière, même si la fréquentation générale sur l'ensemble du secteur a "légèrement diminué" par rapport à l'année précédente, selon l'Alliance France Tourisme (AFT). Par exemple, Nice et Lyon ont connu un taux d'occupation d'environ 88% pendant les matches (ce qui marque une évolution respective de +7,2 points et +8,5 points par rapport à l'année précédente à la même période).
"Des pics dépassant les 95% d'occupation"
Dans les villes ayant accueilli les matches, il y a eu "des pics dépassant les 95% (d'occupation) sur certaines rencontres", s'est réjouie l'AFT dans un rapport publié mercredi. "Les villes ayant accueilli des matchs de l'Angleterre, du Pays de Galles et de l'Irlande ont pu afficher un fort taux de remplissage grâce à l'afflux de supporters de ces pays", a souligné l'Alliance. L'ensemble du secteur - des hôtels "super-économiques" au haut de gamme - a enregistré une hausse de performance "grâce notamment à des hausses de prix moyen situées entre 10% et 30%". Le jour de certains matches, cette hausse "a atteint plus de 200%", note l'Alliance.
Mais les taux d'occupation pour Paris et Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) les soirs de matches, eux, "ne sont pas optimaux" avec -4 points par rapport à 2022, note AFT, sans avancer d'explication. Du 8 septembre au 28 octobre, période à laquelle s'est déroulée la Coupe du monde de rugby, "la fréquentation diminue légèrement par rapport à l'an dernier (-1,1 point pour un prix moyen en hausse de 14,4% et un chiffre d'affaires en hausse de 12,9%), principalement à Paris et en Ile-de-France", résume Alliance France Tourisme. Cette association réunit une vingtaine de grands groupes du secteur touristique (Accor, Homair, Pierre et Vacances, GL Events, etc.)