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Deux nouveaux acteurs dans le monde de la banque, et avec de l'ambition

François Geffrier et B.B - Mis à jour le . 1 min
© ERIC PIERMONT / AFP

Orange envisage de recruter deux millions de clients en dix ans.

Ils sont arrivés cette semaine. Carrefour, d'abord, avec son compte Sésame, et l’opérateur Orange avec son système Orange Bank, qui démarrera le 6 juillet. Il y avait déjà le succès du Compte Nickel, ce système de compte bancaire qu’on peut ouvrir chez son buraliste. Les banques traditionnelles ont bien tenté d’innover en lançant Boursorama (Société Générale), B for Bank (Crédit Agricole) ou encore Hello Bank (BNP Paribas), mais elles sont donc de plus en plus cernées par de nouveaux acteurs.

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"Notre objectif est de recruter deux millions de clients en dix ans". Les petits nouveaux ont de bons arguments face aux banques traditionnelles. Carrefour est implanté partout en France, idem pour le compte Nickel qu’on ouvre dans les bureaux de tabac. Et Orange a déjà 20 millions d’abonnés rien que dans le téléphone mobile. L’opérateur pourrait les transformer en clients de sa banque.

Et puis ces trois nouveaux acteurs sont vraiment très peu chers. Quitte à perdre de l’argent pendant quelques temps, comme le reconnaît le PDG d’Orange, Stéphane Richard : "on sait que c’est un projet qui va générer des pertes pendant quelques années, mais c’est un nouveau métier que nous créons. On a un business plan qui s’étale sur dix ans, donc on se donne un petit peu de temps. Notre objectif est de recruter deux millions de clients en dix ans."

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"Pour des problèmes d’immobilier, là il faudra des gens en agence". Dans les arguments de ces nouvelles banques, il y a aussi la simplicité d’utilisation... mais ça pourrait les desservir, selon Romain Espinasse, du site Meilleurebanque.com : "les banques traditionnelles pourront être différenciantes par rapport à l’expertise qu’elles vont donner dans leurs agences, sur des problématiques un peu plus complexes qu’un compte courant classique. Pour des problèmes d’immobilier, de défiscalisation ou des questions patrimoniales, là il faudra des gens en agence avec une certaine expertise pour aider les clients".

Face à cette limite, Orange Bank a déjà prévu la parade, avec un système d’intelligence artificielle pour conseiller les clients sur leur épargne. Et avec des vrais conseillers disponibles par téléphone.