C'est une visite plus économique que diplomatique qui se prépare pour Emmanuel Macron. Le chef de l'État est arrivé ce mercredi au Kazakhstan. Avec lui, une quinzaine de chefs d'entreprise font le déplacement dans l'espoir de signer des contrats. Car ce pays d'Asie centrale est l'un des premiers fournisseurs de pétrole brut de la France, au même titre que les États-Unis par exemple. Il est aussi son premier fournisseur d'uranium, combustible indispensable pour les centrales nucléaires françaises.
Et sur ces deux sujets, Paris a également des intérêts sur le sol kazakh. Ainsi, TotalEnergies exploite un gisement pétrolier en mer Caspienne et le spécialiste français des combustibles nucléaires, Orano, exploite la plus grande mine d'uranium au monde, située dans le sud du pays. La France cherche désormais à se placer sur le projet d'une première centrale nucléaire au Kazakhstan. Le PDG d'EDF, Luc Rémont, est d'ailleurs du voyage.
Des projets qui restent à développer avec l'Ouzbékistan
Et les liens ne s'arrêtent pas là, puisque plus de 150 entreprises françaises sont présentes au Kazakhstan, comme Alstom, Danone, Lactalis, Saint-Gobain, Décathlon ou encore Leroy Merlin.
Avec l'Ouzbékistan, les projets restent encore à développer. Mais il y a trois ans, Suez a remporté un contrat de près de 150 millions d'euros pour moderniser les services d'eau et d'assainissement de la capitale, Tachkent.