Les Français sont de plus en plus séduits par l'épargne. 1:21
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Baptiste Morin, édité par Romain Rouillard
Entre la hausse des factures d'énergie, le prix du litre d'essence qui flirte avec la barre des 2 euros et l'inflation, les Français se tournent de plus en plus vers l'épargne, selon le baromètre Ipsos du cercle des épargnants. Et démontrent un intérêt grandissant pour les placements plus risqués. 

Le livret A peut se rassurer : il bénéficie toujours d'une côte élevée auprès des Français qui souhaiteraient se lancer dans l'épargne. Les livrets classiques restent en tête des produits d'épargne préférés dans l'Hexagone puisqu'un Français sur 2 les privilégie, loin devant les assurances vie. Néanmoins, l'inflation associée à la flambée des prix de l'énergie et de l'essence, dirigent les épargnants vers d'autres placements un peu plus risqués et donc plus rémunérateurs.

"L'idée de générer du pouvoir d'achat derrière"

 

Un phénomène qui prend de l'ampleur à l'heure où de plus en plus de Français suivent l'actualité au sujet de l'épargne et des produits financiers. À ce titre, l'achat d'actions en bourse séduit désormais un Français sur 3. "Les Français et surtout les jeunes Français, on l'a vu pendant le Covid, se sont tournés un peu plus vers la Bourse. On observe cette prise de risque qui est sûrement là pour générer un peu plus de rendement, avec toujours cette idée de générer du pouvoir d'achat derrière", analyse Philippe Dupuy, professeur à l'école de management de Grenoble et membre du cercle des épargnants. 

 

Derrière cet intérêt renforcée des Français pour l'épargne il y a le spectre de la prévoyance avec à l'horizon la question de la retraite. Un Français sur 3 dit d'ailleurs réfléchir à l'ouverture d'un plan épargne retraite.