Dans le détail, les Livrets A ont gonflé de 1,57 milliard d'euros le mois dernier quand les LDDS, produit d'épargne cousin du premier au taux identique (3% net), ont engrangé environ 730 millions d'euros, soit un total de 1,87 milliard d'euros.
Ces montants sont légèrement supérieurs à ceux du mois de juin 2024 (1,23 milliard d'euros) mais très en dessous de ceux du mois de juillet 2023 (2,16 milliards d'euros).
L'appétit des épargnants pour les Livrets A et les LDDS a ralenti au premier semestre à cause du réveil de la concurrence, assurances vie et comptes à terme, mais aussi des ajustements pour les dépenses de la vie quotidienne.
L'attrait pour ce livret s'essoufle à cause de son taux net
L'attrait du Livret A et du LDDS s'essouffle en dépit d'un taux net de 3% compétitif par rapport aux fonds en euros (au capital garanti) de l'assurance vie, qui affichent un taux moyen (hors prélèvements fiscaux et sociaux) de 2,6% en 2023, selon une estimation de l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR).
L'encours total de ces deux livrets a cependant atteint un nouveau record à 582,2 milliards d'euros à fin juillet, dont 427 milliards pour le Livret A, produit phare de l'épargne réglementée.
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L'encours du Livret d'épargne populaire (LEP), réservé aux ménages modestes, a crû de 460 millions d'euros au mois de juillet et de 4,98 milliards d'euros depuis le début de l'année.
L'encours au 30 juillet s'est inscrit au niveau inégalé de 76,9 milliards d'euros. Le ministre de l'Economie a abaissé mi-juillet le taux du Livret d'épargne populaire (LEP) de 5% à 4%, et maintenu celui du Livret A à 3%.