Adieu le béton, bonjour l’air pur. Beaucoup de Français ont quitté une grande ville pour s’installer dans une agglomération moyenne voire à la campagne pendant la crise du coronavirus. Plus de calme, de vert et d’espace... Mais attention aux mauvaises surprises, notamment à la taxe foncière ! Son montant n'a cessé d'augmenter ces dernières années, et pèse de plus en plus lourd dans le budget des ménages : 101 euros en moyenne par mois, selon une enquête de Meilleurtaux.com qu'Europe 1 vous révèle en exclusivité ce vendredi matin.
Des taxes jusqu’à 125 euros par mois
Si vous habitez à Nîmes, Angers, au Havre, à Bordeaux, ou encore à Montpellier, alors vous vivez dans l'une des villes de France où la taxe foncière est la plus élevée. Environ 125 euros par mois. Un budget conséquent pour les ménages, et cela devrait durer.
Cette hausse de la taxe foncière pèse sur le crédit immobilier des acquéreurs puisque dans certaines villes cela revient à payer l'équivalent de quatorze mensualités au lieu de douze. "Il n'y a pas douze mois de crédit mais un peu plus de 13 mois. Ce treizième mois de crédit est l'équivalent de la taxe foncière payée par les propriétaires. C'est ça qui nous inquiète un peu plus", prévient Maël Bernier de Meilleurstaux.com
"Les municipalités ont besoin d'argent"
La disparition de la taxe d’habitation était l’une des promesses de campagne d’Emmanuel Macron. "Petit à petit, elle disparaît", assure Maël Bernier. Avant d’ajouter : "mais les municipalités ont besoin d'argent. Il faut bien qu'elles en récupèrent quelque part."
Il y a tout de même quelques bonnes nouvelles. Dans certaines villes, le montant de la taxe foncière reste stable. À Paris, par exemple, il faut compter en moyenne 62 euros par mois. Elle ne dépasse pas non plus 75 euros par mois à Lille, à Strasbourg ou encore à Lyon.