Le géant américain des réseaux sociaux Facebook a annoncé lundi qu'il allait ouvrir un nouveau siège à Londres en 2017 et augmenter ses effectifs au Royaume-Uni de 50% en y créant 500 emplois, en dépit des incertitudes liées au Brexit. Cette annonce, qui est dévoilée à l'occasion de la conférence annuelle de l'organisation patronale britannique CBI, constitue une bonne nouvelle pour le Royaume-Uni après une décision similaire prise très récemment par Google.
Recrutement d'ingénieurs. "Le Royaume-Uni est l'un des meilleurs endroits pour une entreprise technologique et est une partie importante de l'histoire de Facebook. Nous sommes venus à Londres en 2007 avec une poignée de collaborateurs et d'ici la fin de l'année prochaine nous ouvrirons un nouveau siège et prévoyons d'employer 1.500 personnes au total", a expliqué dans un communiqué Nicola Mendelsohn, vice-présidente de Facebook pour l'Europe. Le groupe a précisé que la plupart des nouveaux emplois seront des ingénieurs très qualifiés, rappelant que c'est notamment au Royaume-Uni qu'il a développé le réseau social pour entreprises Workplace, lancé en octobre.
Londres reste attractive. Cette nouvelle a de quoi ravir les autorités en pleine incertitude autour du Brexit. Le maire de Londres, Sadiq Khan, s'est ainsi félicité de l'annonce de Facebook, y voyant le signe que la capitale britannique reste à la pointe pour attirer des entreprises technologiques. "L'engagement de Facebook est un nouveau signe que Londres est ouvert au talent, à l'innovation et à l'entrepreneuriat en provenance des quatre coins du monde", a-t-il dit, cité dans le communiqué de Facebook.
Google puis Facebook. Cette annonce est la seconde bonne nouvelle en l'espace d'une semaine pour le gouvernement britannique, qui avait salué il y a quelques jours la décision prise par le géant américain de l'informatique Google de construire un vaste bâtiment dans le centre de Londres, qui pourrait accueillir à terme jusqu'à 3.000 employés supplémentaires.