Le géant américain General Electric (GE) envisage de supprimer jusqu'à 470 postes à travers la France, pour l'essentiel via des ruptures conventionnelles collectives. Sont concernés 149 postes chez Power Conversion France, 90 chez Grid et 229 (dont 146 à Belfort) chez Alstom Power System, selon des sources syndicales.
GE a ouvert des négociations afin de réduire ses effectifs en France, hors Boulogne-Billancourt (siège du groupe dans l'Hexagone), à travers le dispositif de rupture conventionnelle collective instauré par les ordonnances Macron de septembre 2017, toujours selon ces sources. Interrogée, la direction de la communication de GE à Belfort a confirmé l'ouverture de ces négociations, se refusant à tout autre commentaire.
Les syndicats inquiets des "conséquences des réductions d'effectifs". Dans un tract commun, la CFDT et la CFE-CGC d'Alstom Power System s'inquiètent des "conséquences des réductions d'effectifs sur la continuité des activités, sur le maintien des compétences et des expertises" et demandent des embauches pour compenser ces éventuelles pertes de compétences.
Pour cette entité de GE, le plan de rupture conventionnelle collective est complété par un "projet seniors" qui concerne l'ensemble des établissements et les 1.844 emplois en CDI. Les 229 postes visés le sont à travers les deux dispositifs de départs. De source syndicale, le dispositif de rupture conventionnelle collective n'écarte en rien la possibilité d'un plan social ultérieur.