Il ne manquait plus que Google… Quelques jours auparavant, c’est Microsoft qui avait annoncé le licenciement de 10.000 employés dans les 3 prochains mois, soit 5% des effectifs du géant mondial de l’informatique. Avant lui, il y avait eu les 18.000 postes supprimés chez Amazon et les 11.000 chez Facebook. Le secteur de la tech est dans la tourmente en ce début d'année et les plans sociaux se multiplient en raison d'une conjoncture économique peu favorable.
Des licenciés très vite embauchés
"Ces entreprises traversent une phase d’attente et, dans une telle phase, il s’agit de mettre en suspens les projets les moins prometteurs ou les plus risqués qui avaient déjà fait l’objet d’embauches mais qui ne vont plus être perçus comme prioritaires le temps que durera ce choc récessif et inflationniste", explique Julien Pillot, économiste du numérique à l’INSEEC Grande école.
Au total, ce sont plus de 150.000 licenciements qui ont été enregistrés déjà l’année dernière dans les entreprises de la tech. Avec une bonne nouvelle pour les employés concernés aux Etats-Unis. Près de 8 sur 10 ont retrouvé un emploi dans les 3 mois qui ont suivi et même 4 sur 10 dans les 30 jours.