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Hugues de Tournemire / Crédit photo : Mathieu Thomasset / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP , modifié à
Depuis le début du mois de juillet, les prix des carburants ne cessent d'augmenter et approchent presque les deux euros le litre. Une nouvelle augmentation synonyme de mauvaise nouvelle pour les conducteurs rencontrés dans des stations-service parisiennes.

Les carburants connaissent une nouvelle augmentation de leur prix depuis le début du mois de juillet. +11 centimes en moyenne pour le sans-plomb, +14 centimes pour le diesel. Une hausse qui s'explique principalement par les restrictions de production de pétrole décidées par l'Arabie saoudite et la Russie. Une mauvaise surprise à la pompe en plein milieu de l'été, comme Europe 1 a pu le constater dans une station-service parisienne. 

Réguler sa vitesse pour faire des économies

Jean-Pierre roule à moto depuis 40 ans. Pour lui, il est impossible de s'en passer, à tel point qu'il ne fait même plus attention au prix. "Je n'avais absolument pas regardé le prix de l'essence. J'avais une idée, autour de deux euros mais quand vous vous déplacez en deux-roues, vous n'avez pas le choix parce que vous avez une autonomie très réduite, vous ne pouvez pas vous amuser à comparer les stations", juge-t-il au micro d'Europe 1.

C'est plus compliqué en revanche pour Sédan, restaurateur parisien, obligé d'utiliser sa voiture pour faire tourner son établissement. "Ça augmente tout le temps. La baisse avant l'été, c'était un coup de pub", lance-t-il. D'autres élaborent de petits stratagèmes pour payer moins cher comme Diallo, rencontré par Europe 1 qui régule sa vitesse. Une astuce qui permet d'économiser jusqu'à 15% de carburant. Greg, barman, partage également le sentiment de Sédan. Il ne passe pas une journée sans se déplacer à moto. "Oui, c'est 2,34 euros le litre, mais je n'ai vraiment pas le choix, je n'ai pas envie de la pousser...", soupire le jeune homme.

6 Français sur 10 réduisent leurs déplacements

En revanche, le son de cloche est différent pour Emmanuel, en partance pour la Bretagne. "Je fais pas attention. Là, je suis en train de faire le plein alors que ça a l'air d'être un des prix les plus chers de France, mais c'est nécessaire pour des raisons professionnelles".

Selon le baromètre de Sofinco, près de six Français sur dix disent avoir réduit leurs déplacements en raison de la hausse des prix de l'essence.