Les vacanciers de retour ce week-end ont peut-être trouvé le leur dans leur boîte aux lettres : les avis d'imposition pour l'année 2019 sont expédiés par courrier depuis le 5 août. Il s'agit des premiers depuis la mise en place du prélèvement à la source, en janvier dernier, avec la fameuse "année blanche" en 2018. Mais pour certains contribuables, les modalités de cette dernière entraînent quelques surprises.
Des cas "particuliers" qui échappent à la règle
"Je n'ai pas bien compris, normalement c'est bien écrit qu'à partir de janvier 2019 le prélèvement est à la source", s'inquiète par exemple Meli, de retour du Portugal, rencontrée par Europe 1 au centre des finances publique du 12ème arrondissement de Paris. Femme de ménage chez des particuliers, elle doit payer 275 euros par mois jusqu'en décembre.
"Dans votre cas particulier, l'employeur n'établira pas d’impôt à la source, l'impôt sur le revenu doit être réglé sur votre compte à vous, par prélèvement automatique", explique un fonctionnaire à Meli.
"Ils ne rentrent pas dans l'année blanche"
Mais le problème qui revient le plus souvent, selon la directrice adjointe Nathalie Herbert, est celui des revenus exceptionnels perçus durant l'année 2018. "Ils ne rentrent pas dans l'année blanche, ils sont imposés normalement", explique-t-elle. "Cela concerne par exemple des primes de départ à la retraite, et le message n'est pas passé pour tout le monde."
Autre cas cas fréquent : les contribuables qui oublient que 60% des crédits d’impôts, pour une garde d'enfant par exemple, ont déjà été versés en janvier.