Sans annoncer de mesure concrète, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a promis mercredi de "casser les prix du quotidien" pour lutter contre la flambée des prix. "On veut que chacun prenne sa part", a affirmé Olivier Véran sur BFMTV et RMC, rappelant qu'Emmanuel Macron avait demandé samedi aux groupes de la grande distribution de contenir leurs marges pour lutter contre l'envolée des prix alimentaires.
Acheter des produits du quotidien "à prix cassés"
Les négociations commerciales s'achèvent mercredi entre les grandes surfaces et leurs fournisseurs de l'agro-industrie. Les discussions, houleuses, présagent de nouvelles hausses de prix, alors que l'inflation a rebondi à 6,2% sur un an en février, dont 14,5% pour les seuls produits alimentaires. "Le gouvernement agit. On fait en sorte que les prix soient cassés sur les produits du quotidien", a assuré Olivier Véran, soulignant que des discussions sont en cours à Bercy.
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"Nous travaillons avec la grande distribution, avec les industriels, pour que, in fine, quand un Français va faire ses courses, que ce soit dans une marque ou une autre, il puisse aller acheter les produits dont il a besoin au quotidien à prix cassés".
Le panier anti-inflation pas abandonnée
Sur France 2, la ministre déléguée au Commerce Olivia Grégoire a pour sa part assuré que sa proposition de panier anti-inflation n'a pas été définitivement écartée par le gouvernement : "Il est sur la table. Il est en cours de discussion". Elle a promis des mesures d'ici le 15 mars : "Oui, et trois fois oui. Je n'ai pas le monopole des bonnes idées, (mais) j'ai mis (sur la table) cette idée du panier anti-inflation. On prend ou on ne prend pas, libre aux contre-propositions, mais de grâce battons-nous ensemble pour que ce soit un peu moins cher à la caisse".
Face à la flambée des prix, le député RN Jean-Philippe Tanguy s'est montré très sévère avec l'exécutif: "Le président de la République n'a pas de mesure à proposer autre que la charité aux multinationales de l'alimentaire. Il faut arrêter de capituler comme le fait le gouvernement devant l'inflation".