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olivier veran

Ancien vice-président de l'Inter-Syndicat national des internes (ISNI) durant ses études de médecine à Grenoble, il a financé sa formation en travaillant comme aide-soignant, notamment en gériatrie. "Tombé amoureux de l'organisation du système de soins", il a suivi un master en gestion et politique de santé à Sciences Po Paris (avec un mémoire sur les déserts médicaux) en parallèle à son clinicat. 

D'abord jeune suppléant de Geneviève Fioraso (PS), Olivier Véran, qui dit avoir "le coeur à gauche", s'est fait connaître en politique en entrant au Palais Bourbon en 2012, lorsque la députée a rejoint les gouvernements Ayrault, puis Valls. Il a rencontré Emmanuel Macron
la même année et a adhéré à En Marche ! dès la création du mouvement, jusqu'à devenir le référent santé du candidat pour l'élection présidentielle de 2017. 

Elu au parlement dans la foulée, l'Isérois, médecin du CHU de Grenoble, a été le rapporteur du volet prévention de la loi Santé, avant de devenir l'incontournable rapporteur général de la Commission des affaires sociales en 2017. Il a ensuite accepté la lourde tâche de reprendre en main le ministère de la Santé sous la pression des personnels hospitaliers en colère et de la menace d'épidémie du Covid-19, après le départ du gouvernement d'Agnès Buzyn
, remplaçante LREM de Benjamin Griveaux dans la course à la mairie de Paris. 

Parlant anglais et espagnol, marié à une gynécologue-obstétricienne avec qui il a deux enfants, Olivier Véran n'entend pas faire de la politique plus d'un ou deux mandats: "Hors de question que ma femme sacrifie sa carrière !", assure ce défenseur du non cumul. Et puis, "la classe politique n'est pas aimée; quand je porte ma blouse blanche, j'ai une cote de confiance de 84%, quand je mets l'écharpe tricolore, ça tombe à 6%! Il faut renouveler la vie politique et être plus proches des gens", soutient ce pianiste amateur.

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