Dans l’affaire du dieselgate, le constructeur français Renault n'est pas le seul concerné. Selon les informations d'Europe 1, Volkswagen a aussi été mis en examen le 6 mai dans le scandale de fraude aux contrôles antipollution. La marque allemande est poursuivie pour tromperie sur une marchandise entraînant un danger pour la santé de l’homme ou de l’animal.
Les constructeurs sont accusés d’avoir installé un logiciel sur certains modèles diesel pour passer les contrôles antipollution. PSA et Citroën ont aussi été convoqués par la justice, ce sera dans les jours qui viennent. Pour Fiat, ce sera début juillet. Cela pourrait déboucher sur de nouvelles mises en examen.
Volkswagen conteste "tout préjudice" pour les consommateurs français
Dans un communiqué, le géant allemand de l'automobile conteste "tout préjudice" pour les consommateurs français. Selon une source judiciaire à l'AFP, Volkswagen a été placée "sous contrôle judiciaire avec obligation de déposer un cautionnement d'un montant de 10 millions d'euros et obligation de constituer une sûreté sous forme de garantie bancaire pour un montant de 60 millions d'euros".
Le scandale a déjà coûté à Volkswagen 30 milliards d'euros, notamment aux Etats-Unis où le groupe a plaidé coupable de fraude en 2017. Volkswagen avait reconnu à l'automne 2015 avoir équipé 11 millions de ses véhicules diesel d'un logiciel capable de dissimuler des émissions dépassant parfois jusqu'à 40 fois les normes autorisées.
Renault avait annoncé mardi sa mise en examen
Renault avait annoncé mardi sa mise en examen. Le constructeur devra déposer un cautionnement de 20 millions d'euros, dont 18 millions d'euros pour l'éventuel paiement des dommages et des amendes, et donner une garantie bancaire d'un montant de 60 millions d'euros pour indemniser les éventuels préjudices, avait-il précisé. Mais Renault conteste "avoir commis la moindre infraction" et assure que "ses véhicules ne sont pas équipés de logiciels de fraude aux dispositifs de dépollution".