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Baptiste Morin / Crédits photo : Fiora Garenzi / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP , modifié à
Tic-tac, tic-tac... Plus que 100 jours avant le 26 juillet et la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris. Dans un peu plus de trois mois, Paris accueillera l’un des plus grands évènements sportifs de la planète. La France avait promis des Jeux économiques et, même si la facture sera plus importante que prévu, elle est pour l’instant contenue.

Dans son dossier de candidature en septembre 2017, la France annonçait des Jeux olympiques et paralympiques organisés avec un budget de 6,6 milliards d’euros. Il avoisine aujourd’hui les 9 milliards. Les économistes du sport appellent ça, non sans ironie, la "malédiction du pays hôte", mais la France fait mieux que ses prédécesseurs.

"La France va échapper à la malédiction de la ville hôte avec un point d’interrogation sur la sécurité, car ces coûts étaient difficilement anticipables en 2017", estime Vincent Chaudel, fondateur de l’Observatoire du sport business.

Un financement majoritairement privé

Au bout du compte, les 10 milliards d’euros pourraient être franchis, mais avec des fonds publics limités à 3 milliards d’euros maximum. Malgré les nombreuses critiques, la situation semble pour l’instant maîtrisée. "On a vendu presque 9 millions de billets sur les 10 millions en vente. On a dépassé l’objectif en matière de recettes marketing, tous les indicateurs sont au vert", juge Virgile Caillet, délégué général d’Union Sport & Cycle.

Quant aux retombées économiques, la France a prévu une étude d’impact parmi les 13 programmées cette année et l’année prochaine. Pour l’heure, elles sont estimées à 10 milliards d’euros environ, soit 0,4% du PIB français seulement.