Le tribunal sud-coréen chargé de la procédure de redressement de STX Offshore and Shipbuilding a déclaré mardi qu'il "cherch(ait) à vendre" en un seul bloc le groupe sud-coréen et sa filiale française à la santé florissante, les chantiers navals de Saint-Nazaire.
Une vente finalement en un bloc. Le fleuron français est la seule unité rentable de STX Offshore & Shipbuilding, qui a demandé en mai son placement en redressement judiciaire. Initialement, le groupe sud-coréen en difficulté avait fait part de son intention de vendre séparément STX France dans le cadre de son programme global de redressement mais le tribunal de commerce du district central de Séoul a fait connaître sa préférence pour une vente groupée.
"Le tribunal cherche à vendre STX Offshore en bloc avec STX France", a déclaré le juge Choi Ung-Young, qui fait office de porte-parole de cette instance judiciaire. Une décision à cet effet pourrait être annoncée "cette semaine", a-t-il ajouté.
Prochaine étape le 11 novembre. Le tribunal convoquera ensuite le 11 novembre les banques créancières de STX Offshore et les autres parties intéressées pour qu'elles donnent leur feu vert à cette proposition de vente et au plan général de restructuration du groupe. STX Offshore possède les deux tiers de STX France depuis 2008, le tiers restant étant aux mains de l'État français.
Moins de demandes sauf pour Saint-Nazaire. STX Offshore & Shipbuilding se débat depuis des années avec des pertes croissantes provoquées par une gestion défaillante et une demande globale en berne. STX France, qui compte 2.600 salariés et fait travailler environ 5.000 sous-traitants, est lui en pleine forme.