La réforme des retraites est dans toutes les têtes. Alors que le gouvernement réfléchit encore à la meilleure méthode à choisir pour la faire adopter, les oppositions et les syndicats ont montré leurs désaccord ce jeudi, en défilant dans les rues des grandes villes de France. Interrogé sur la pertinence du recul de l'âge à la retraite, le ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire l'assure : "La réforme des retraites est le piller du modèle de financement de notre protection sociale".
Une réforme "validée par nos compatriotes"
"La réforme des retraites a déjà par le président de la République dans sa campagne, et elle a été validée par nos compatriotes en choisissant Emmanuel Macron pour un second mandat", explique-t-il sur Europe 1, alors que de nouvelles concertations avec les partenaires sociaux et les oppositions ont été annoncées par Elisabeth Borne.
Pourtant, le ministre de l'Économie l'assure : "Le projet du président de la République, c'est un départ à la retraite en 2031 à 65 ans", mais "avec néanmoins un point très important qui doit rassurer les Français : une clause de rendez-vous en 2027 pour faire un point. A cette date, on sera déjà très proche d'un âge de départ de 64 ans".
Une retraite à 1.100 euros par mois minimum
Très impopulaire chez les Français - 78% d'entre eux ne veulent pas voir l'âge du départ à la retraite reculer jusqu'à 65 ans selon un sondage ifop/Sud radio du 29 septembre - la réforme des retraites est pourtant essentielle pour Bruno Le Maire : "C'est une réforme juste et il ne faut pas oublier la contrepartie de travailler plus longtemps : la garantie d'un minimum à 1.100 euros par mois pour tous".
Le ministre de l'Économie et des Finances estime également que cette réforme rapportera "un point supplémentaire de PIB en 2027, 20 milliards d'euros de recettes supplémentaires et 240.000 emplois supplémentaires pour la France." Un bilan positif selon lui qui lui permette d'assurer que la réforme des retraites "est une garantie de prospérité et de plein emploi en France".