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Le chômage baisse de 4,1% en juillet mais reste à un niveau élevé

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min

Le chômage baisse encore en juillet mais pas suffisamment pour lever toutes les inquiétudes. Le nombre de chômeurs demeure en effet à un niveau élevé, 4,047 millions, après les hausses exceptionnelles dues au confinement (+7% en mars, +22% en avril), soit 560.000 chômeurs de plus que fin février.

Le nombre de chômeurs a de nouveau diminué (-4,1%) en juillet, soit 174.300 inscrits en catégorie A en moins, une baisse due comme en mai et juin au retour de demandeurs d'emploi vers l'activité réduite (catégories B et C) avec la reprise de l'économie, selon les chiffres de Pôle emploi publiés mercredi. Après -204.700 en juin et -149.900 en mai, c'est le troisième mois consécutif de nette baisse. Le nombre de chômeurs demeure cependant à un niveau élevé, 4,047 millions, après les hausses exceptionnelles dues au confinement (+7% en mars, +22% en avril), soit 560.000 chômeurs de plus que fin février.

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"Comme en mai et en juin, la diminution du nombre de demandeurs d'emploi en catégorie A s'explique principalement par leur passage en activité réduite, de sorte que le nomsbre de demandeurs d'emploi ayant exercé une activité réduite (B et C) continue d'augmenter (+129.400)", explique encore la Dares (le service statistiques du ministère du Travail). Au total, l'effectif des catégories A, B et C diminue (-44.900, soit -0,7%) pour la première fois depuis mars mais s'établit toujours à plus de six millions (6,112 millions).

Toutes les régions concernées par la baisse du chômage

"Cette baisse du nombre de personnes en catégories A, B, C intervient dans un contexte d'une légère diminution des entrées (-11.500) et d'une nouvelle augmentation des sorties (+62.500)", ajoute la Dares.

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En juillet, le nombre de demandeurs d'emploi en catégorie A a diminué dans toutes les régions (entre -14,1% en Corse et -0.4% en Guadeloupe, Martinique et Guyane). La Dares précise que, sauf situation exceptionnelle, les statistiques mensuelles ne feront plus à l'avenir de commentaires spécifiques et qu'elle reviendra à l'analyse des évolutions trimestrielles, moins volatiles, comme avant la crise sanitaire.