Le chômage partiel restera pris en charge "à taux plein" après le 1er juin dans certains secteurs comme l'hôtellerie et la restauration, tandis que les autres entreprises devront contribuer aux salaires dans des "proportions raisonnables", a indiqué lundi la ministre du Travail, Muriel Pénicaud.
Plus d'un salarié du privé (11,7 millions à ce jour) bénéficie de cette garantie de 84% du salaire net (100% au niveau du Smic), que l'Etat et l'assurance-chômage remboursent intégralement aux employeurs dans la limite de 4,5 Smic. Mais le gouvernement entend réduire sa participation à compter de juin, afin d'inciter à la reprise d'activité dans le cadre du plan de déconfinement.
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Un taux réduit pour les autres entreprises
A quelques exceptions près: "Tout ce qui est hôtellerie, restauration, bars, événementiel, une bonne partie du secteur culturel... Tous les secteurs qui ne peuvent pas opérer par décision administrative continueront à pouvoir bénéficier du chômage partiel pour leurs salariés à taux plein", a déclaré Muriel Pénicaud sur BFMTV. Le taux sera en revanche bien réduit pour les autres entreprises, qui devront assumer "une petite partie" des salaires de leurs employés qui resteront en chômage partiel. "On est en train de discuter de proportions, mais qui seront raisonnables", a-t-elle assuré.