Le Futuroscope, à Poitiers, a rouvert le 13 juin et, à ce jour, il est le seul parc d'attraction en France à disposer de la certification Afnor, le label de l'Association française de normalisation, assurant une norme sanitaire plus élevée que le protocole classique imposé dans les lieux accueillant du public. Il s’agit d’un dispositif coûteux, mais le parc espère rassurer sur les conditions d’accueil face à la recrudescence du coronavirus, et donc attirer plus de monde.
Vaporiser un puissant virucide dans tout le parc
Chaque nuit, entre 22 heures et 5 heures du matin, le même ballet s’active dans les 18 attractions, les sanitaires mais aussi la dizaine de restaurants du parc ; en combinaison intégrale blanche, des employés de GSF Athéna effectuent une nébulisation en vaporisant un puissant virucide. "C’est un produit relativement volatil et qui s’évapore facilement. Au bout d’une heure à une heure et demi les locaux peuvent être réutilisés", assure le responsable des équipes de désinfection. "On prend une marge de deux à trois heures pour être sûrs que les visiteurs n’entrent pas dans un périmètre qui pourrait être nocif."
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"Nos visiteurs seront rassurés, et le bouche à oreille ramènera le public"
À 9h30, lorsque les portes s’ouvrent, aucun centimètre carré fréquenté par le public n’a échappé à l’opération. Elle est essentielle pour Michel Bouin, le directeur de la sécurité du Futuroscope, et ce malgré un coup chiffré à plusieurs centaines de milliers d’euros pour l’année. "Ça coûte, mais demain nos visiteurs seront rassurés, et le bouche à oreille ramènera le public." C’est donc à ce prix que le Futuroscope espère reconquérir sa clientèle, passées de 15.000 visiteurs par jour en pleine saison à 6.000 cet été.