Après avoir franchi la barre symbolique des 60 dollars jeudi dernier, les cours du pétrole continuaient de grimper lundi en Asie, portés par les espoirs de prolongation de l'accord Opep de limitation de la production et la baisse du nombre de puits d'or noir en activité aux Etats-Unis.
Le baril de Brent à 62,26 dollars. Vers 3h50 (4h50 en France), le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en décembre, gagnait 10 cents à 55,74 dollars, dans les échanges électroniques en Asie. Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en janvier, s'appréciait de 19 cents, à 62,26 dollars.
Un bond de 30 à 70 dollars ? Cette envolée a provoqué des spéculations sur un baril à 70 dollars, les marchés étaient encouragés par une demande plus forte et une détermination réaffirmée à limiter la surabondance des stocks. En février 2016, les cours étaient tombés à des plus bas de 13 ans, à moins 30 dollars, en raison de l'excès d'offre.
Limiter l'offre pour augmenter les prix. L'Opep s'est engagée fin 2016 avec d'autres pays, dont la Russie, à restreindre ses extractions pour limiter l'offre d'or noir sur le marché mondial et tenter de redresser les prix. Une réunion sur l'avenir de l'accord, qui court actuellement jusqu'en mars prochain, aura lieu fin novembre à Vienne, et les investisseurs tablent sur une prolongation sur toute l'année 2018. Parallèlement, les cours sont encouragés par l'annonce vendredi d'une diminution importante du nombre de puits de forage de pétrole actif aux Etats-Unis, une donnée publiée chaque semaine par l'entreprise américaine Baker Hughes. Ils sont passés de 737 à 729 puits au total, signe que la production américaine pourrait diminuer à court terme.