Les interdictions de vol se multiplient. Quelque 72 heures après le crash d'un Boeing 737 Max en Ethiopie, l'Europe a décidé d'interdire son espace aérien aux appareils du même modèle. L'Inde, la Chine ou la Corée du Sud ont également décidé de clouer au sol ce type d'avions. Mercredi, certains appareils ont dû faire demi-tour en plein vol pour contourner les interdictions.
Désormais, pour les compagnies aériennes qui font voler des Boeing 737 Max, c'est le début d'un véritable casse-tête. Plus de 350 avions de ce type sont actuellement en circulation dans le monde.
Les autres avions sur-mobilisés. Pour les compagnies concernées, la première solution, la moins chère, est de développer des alternatives en interne. Les rares compagnies aériennes qui ont quelques avions en réserve, comme Delta Airlines, peuvent les mettre en service s'il ne s'agit pas de 737 MAX. Elles peuvent surtout faire voler davantage le reste de leur flotte, en programmant notamment plus de vols de nuit.
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Des locations d'appareils. Mais pour assurer toutes les liaisons opérées par les Boeing incriminés, la quasi-totalité des compagnies va devoir louer des avions. Il existe en effet sur le marché des agences de location, et des courtiers qui mettent en relation ces agences avec les compagnies aériennes.
Risques de retards et annulations. En cette période hivernale, les avions disponibles sont plus nombreux qu'en plein été, au plus fort du trafic. La situation devrait donc progressivement rentrer dans l'ordre. Mais il faudra tout de même s'attendre dans les jours qui viennent à des retards et des annulations. La Norwegian, qui possède 18 Boeing 737 MAX, a déjà prévenu ses clients.