La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal a indiqué jeudi que les tests de pollution, réalisés à la suite du scandale Volkswagen par une commission indépendante, ont montré un "dépassement de normes" CO2 et oxyde d'azote chez Renault et chez plusieurs marques étrangères.
Pas de "logiciel de fraude". Par ailleurs, il n'y a "pas de logiciel de fraude" utilisé par Renault, ni par les autres véhicules testés à l'exception de ceux de Volkswagen, qui ait été détecté, a précisé jeudi Ségolène Royal à l'issue d'une réunion de la commission technique indépendante mise en place par le gouvernement français.
"Confiance en Renault". "La situation de Renault est en aucun cas comparable à celle de Volkswagen", a ajouté le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, en déplacement à Berlin. Il a indiqué qu'il maintenait "sa confiance à Renault", précisant que ses services avaient procédé à "plusieurs contrôles et perquisitions depuis le mois de septembre dernier. "Ces contrôles ont pour but de vérifier la fiabilité et la qualité des informations transmises au consommateur", a complété Emmanuel Macron.