En 2019, le montant des crédits immobiliers a bondi de 20% par rapport à l'année précédente. Un temps désormais révolu, les conditions d'obtention d'un crédit immobilier s'étant durcies depuis le début de l'année. En effet, depuis quinze jours, contracter un emprunt immobilier ne peut se faire qu'à condition de répondre à certaines exigences. Par exemple, impossible d'obtenir un prêt sans un apport couvrant au moins les frais de notaires.
La raison à cela ? Un trop grand nombre de crédits accordés, ces dernières années, par les banques, et à un taux très bas. En réaction, fin 2019, le haut conseil de stabilité financière a demandé aux établissements bancaires de se ressaisir, face à un marché en surchauffe. Le message est bien passé, et la mesure est désormais appliquée.
Les jeunes primo-accédants, premiers impactés
Conséquence : de nombreux ménages se trouvent lésés. À commencer par les jeunes, explique Maëlle Bernier, porte-parole de Meilleurstaux.com, au micro d'Europe 1. Selon elle, deux catégories sont déjà en train de souffrir de ce durcissement des conditions : "Les jeunes primo-accédant sans apport" n'ayant pas la chance de recevoir l'aide de leurs parents et 'les investisseurs locatifs les plus modestes", ceux ayant déjà du patrimoine ou de l'épargne disponible pouvant, eux, accéder à cet investissement.
Et il ne s'agit pas des seules répercussions. Bien que les taux immobiliers soient restés stables, il est tout de même devenu plus difficile d'obtenir un emprunt à moins de 1%, même avec un excellent dossier.