Clap de fin pour le Mondial de l'Automobile. La grande messe du secteur a fermé ses portes ce dimanche soir, en remplissant haut la main son objectif. Plus de 508.000 personnes ont fait le déplacement, soit légèrement plus que les 500.000 attendus par les organisateurs. Une bonne nouvelle pour les constructeurs qui ont fait le déplacement, exposant leurs nouveautés et enchainant les prises de commandes.
Sur chaque stand, des visiteurs nombreux et des vendeurs, en masse. Chaque constructeur avait rameuté ses meilleurs commerciaux du pays à l'image d'Alfa Romeo comme l'explique son patron pour la France, Alain Descat. "On a une affluence. Les gens nous le disent : on retrouve le Mondial. On profite de ces rencontres-là, on prend des commandes tous les jours", se félicite-t-il au micro d'Europe 1.
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Soutenir la production européenne
Des commandes et aussi l'occasion rêvée de présenter ses nouveautés pour attirer du monde dans les concessions dans les prochains mois. "Pour nous, c'était une évidence. On a fait partie des premières marques à confirmer notre présence ici. Et on va avoir une avalanche de nouveaux produits dans les mois et les années qui viennent donc c'était un parfait moment pour commencer cet épisode", souligne Fabrice Martin-Blas, directeur général de Kia France.
Le groupe Volkswagen, avec ses marques Audi et Skoda, avait une vingtaine de nouveautés sur ses stands. Même si Mercedes a manqué à l'appel, le retour des Allemands a été notable. "Il nous paraissait important de pouvoir soutenir l'industrie automobile et il est important aussi de rapprocher l'axe franco-allemand parce que l'Europe est forte et doit conforter cette position dans le monde automobile", insiste Vincent Salimon, président France de BMW. Prochain RDV : Munich en septembre 2025. Il n'a pas été un franc succès l'an dernier, mais la volonté est d'installer un salon important chaque année en Europe.